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Les ouvrages de l’été.

Les ouvrages de l’été ont un goût particulier. Ils sont grands, petits, peu importe du moment que je puisse les emmener avec moi. Ils deviennent une carte, un sac, un tableau, une tenture.

Cet été, je voudrai reprendre la teinture végétale,  randonner, passer du temps avec mes petits-fils, lire, et bien sûr coudre. Beaucoup de projets, mais l’été ne dure pas, le temps est compté.

J’ai commencé par découvrir une technique, le kawandi. J’étais curieuse, commencer par l’extérieur de l’ouvrage, c’est inhabituel. J’avais des doutes sur le résultat final, mais j’ai essayé et j’ai bien aimé.

Cette technique m’a beaucoup plu. La taille de l’ouvrage est définie au tout début du travail. Les points avant ne demandent pas une attention particulière.  Au fur et à mesure, la tenture prend forme, doucement, au rythme de la couture. il faut s’arrêter souvent pour remettre un bout de tissu et terminer la ligne de couture.

Je ferai d’autres ouvrages cet été. Mais le kawandi restera une découverte très intéressante. Peu de matériel, pas de connaissance particulière à avoir, c’est une technique abordable par tous.

Les ouvrages de l’été préparent à la rentrée. C’est le moment  de découvrir de nouvelles techniques, de se les approprier puis d’imaginer de nouvelles créations textiles.

Le chemin de Stevenson, une belle aventure!

Le chemin de Stevenson, c’est une belle aventure! C’est vivre hors du temps, marcher , passer de montagne en montagne, découvrir des paysages étonnants.

C’est un long chemin où chaque journée est unique. C’est profiter de  l’instant présent,  c’est aller vers l’inconnu tout doucement au rythme de nos pas.

Marcher 11 jours, parcourir les 250 kilomètres du Puy en Velay à Saint Jean du Gard à pied, c’était un défi. C’est un chemin parfois difficile, ça monte, ça descend, ça n’en finit pas, il fait chaud. Qu’importe, l’important est d’arriver le soir à l’étape. Une douche, un bon repas, une nuit de sommeil et ça repart le lendemain pour d’autres découvertes, d’autres paysages, d’autres rencontres.

La montée sur  le Mont Lozère a été un moment fort de cette randonnée. Cette montagne est si belle, si sauvage. Il faisait beau, pas trop chaud, pas trop de vent. Ce fut des instants  magiques.

Je ne saurai vous raconter mon voyage. Trop d’images et d’émotions me restent dans la tête. Je dirai seulement:” Le chemin de Stevenson fut une belle aventure et je suis heureuse de l’avoir vécue pleinement.”

 

Le coq de la cabane.

Le coq de la cabane de notre voisin est magnifique. Il trône sur le toit, il se laisse regarder. Il ne chante pas, un autre s’en charge. Il donne de la vie au jardin.

En se promenant dans notre jardin, on découvre une cloche en verre coloré plantée dans un parterre de fleurs, des nichoirs en osier accrochés dans les arbres, un joli pot tout rouge où pousse de la menthe.

Le coq de la cabane de notre voisin fait partie des choses que j’aime retrouver. Il est devenu incontournable. S’il n’était plus là, le jardin ne serait plus le même.

Nantes, la ville de mon enfance.

Nantes, c’est la ville de mon enfance. Bien sûr, tout a changé mais au détour d’une rue, d’un square, d’un jardin, mes souvenirs de petite fille reviennent.

Se promener dans le centre-ville, retrouver le château des Ducs de Bretagne, la place Royale, le cours Saint-Pierre et sa fête foraine, les rues étroites, la Loire, c’est un bonheur.

Pourtant, je n’y vis pas depuis de nombreuses années. Mais Nantes reste dans mon cœur comme un trésor et j’y reviens avec plaisir.

De plus, c’était le salon ” Pour l’amour du fil”, je me devais d’y aller. Pour profiter des expositions et faire quelques achats, c’était l’endroit idéal. Le visiter avec Dominique, mon amie depuis le lycée, retrouver Christine pour échanger quelques mots “en vrai”, faire connaissance de Chantal Guillermet, c’étaient des plus qu’il ne fallait pas rater.

J’ai retrouvé ma maison, dans la campagne beauceronne. Je m’y sens bien. La ville, maintenant c’est juste pour le plaisir de se promener.

Un marais dans la ville, Bourges!

Un marais dans la ville, tout près du centre-ville, c’est en visitant Bourges un week-end de décembre que nous avons découvert cet endroit.

Il y avait peu de monde dans le marais, le temps n’était pas vraiment à la promenade mais il ne pleuvait pas. Des canaux, des plantes, des arbres, quelques cabanes, des sentiers, une barque attachée à son ponton, la cathédrale au loin, il y avait tant de choses à regarder.

C’est une bulle dans la ville, un endroit magique. S’enfoncer dans le marais, suivre les sentiers, s’arrêter pour regarder tout autour, sentir la ville si près et ne pas entendre son agitation, tout était étonnement. La nature semblait si proche. Un marais dans la ville, c’est un moment inoubliable, une parenthèse enchantée.

S’évader du quotidien, prendre le temps de s’émerveiller, découvrir une ville, un lieu sera une idée à retenir. Bourges était notre première escapade, il y en aura d’autres…

 

 

Des roses couvertes de gouttes d’eau!

Ce matin, les roses sont couvertes de gouttes d’eau, il a plu. C’est le petit rien qui change tout, ça brille. Pourtant, le soleil n’est pas au rendez-vous. Quelle chance d’avoir un jardin!

Partout, dans le jardin, les roses s’épanouissent, c’est un festival de couleurs: orange,  rouge, jaune, rose et vert,  beaucoup de vert qui sert de toile de fond.

Des roses couvertes de gouttes d’eau, c’est inspirant. Imaginer un joli crazy orangé entouré sur un fond vert, quelques points de broderie. Juxtaposer  des taches de couleur les unes à côté des autres. Les idées ne me manquent pas. Il faut prendre du temps et réfléchir, laisser mûrir! Pour l’instant, il me suffit de profiter de l’instant présent!

Croire en la vie, malgré tout, envers et contre tout!

Croire en la vie, malgré tout, envers et contre tout! Quoiqu’il arrive, la vie est là. Le soleil  se lève chaque matin. Les nouvelles, bonnes ou mauvaises, n’y changent rien.

Croire en la vie, difficile parfois. Se sentir triste, un brin mélancolique, c’est bien normal! Mais sourire aux petits riens du quotidien, c’est déjà du réconfort.

S’étonner des coquelicots qui poussent sur le trottoir, boire une grenadine, entendre à la radio une chanson qu’on aime, recevoir une carte postale, ce n’est pas grand chose. Et c’est déjà beaucoup, ça permet d’avancer.

Croire en la vie, c’est la bonne idée!