Archives mensuelles : février 2019

Un autre monde, celui qu’on n’imagine pas!

Découvrir un autre monde, celui que l’on n’imagine même pas. C’est ce qui m’est arrivé en visitant Rungis, cet immense marché aux portes de Paris.

Décrire ces grandes halles, c’est difficile. Tout est grand, immense. Tout est bien rangé, très ordonné. Chacun est à sa place et les visiteurs que nous sommes semblent être des intrus. Après les poissons, la viande, ce fut au tour des fromages puis des fleurs et enfin des fruits et légumes. Chaque halle a son atmosphère, son odeur, ses bruits.

Que de choses à regarder, tout est différent, les quantités, les couleurs, les odeurs et même les bruits. D’ailleurs, ce qui m’a le plus frappée, c’est l’ambiance de ce marché. Peu de voix, pas de cris, c’est presque le silence malgré la présence de vendeurs et d’acheteurs. On est là pour affaires, ce sont des choses sérieuses.

la halle des fruits et légumes.

Pour la variété des produits présentés et leurs couleurs, j’ai préféré la halle aux fruits et légumes. Des pommes, des citrons, des oranges, des ananas, des fruits exotiques, des légumes, plein de légumes de saison ou pas, il y avait tout cela et bien plus encore… Tout est rangé, organisé, calibré, très bien présenté.

Pendant la visite, j’ai oublié la provenance, l’empreinte carbone, tout ce que je regarde d’habitude, je me suis laissée emporter par ce que je voyais. Dans mes souvenirs, il me reste des couleurs, des impressions, des odeurs et des bruits… J’étais ailleurs, dans un autre monde, un monde que je n’imaginais même pas.

De retour du Jura, je me souviens…

De retour du Jura, je me souviens… des moments agréables passés ensemble, de la découverte des randonnées en raquettes, de la beauté des paysages.

Les couleurs m’avaient séduite. Les contrastes m’avaient surprise. La neige brillait sous le soleil de l’hiver. La forêt très sombre des épicéas dessinait la courbe des montagnes. Le chemin serpentait, semblant ne jamais s’arrêter. Au milieu des champs, les arbres se dressaient fiers, tellement puissants.

A mon retour, je me suis mise à la recherche de tissus et de fils pour garder en mémoire ce séjour à la montagne. Peu à peu, j’ai retrouvé la neige, le chemin, l’arbre dépouillé de ses feuilles et les épicéas serrés les uns contre les autres, le ciel bleu.

Le Jura, c’est terminé, du moins pour cette année! Bien sûr, il restera des photos, quelques cartes que j’aurai cousues et le souvenir des moments partagés. Bientôt, il y aura d’autres aventures, d’autres randonnées … et d’autres créations textiles.

le Jura sous la neige, je découvrais…

Le Jura sous la neige, en hiver, je découvrais… Il faisait beau, le soleil brillait, j’étais en bonne compagnie. Toutes les conditions étaient réunies pour que le séjour à Métabief soit réussi. Et il le fut.

Je n’étais jamais allée à la montagne en hiver, je n’en n’avais pas envie, j’avais un peu peur. Cette année, j’ai sauté le pas. J’ai vu les montagnes enneigées, j’ai chaussé des raquettes. Me voilà partie sur les sentiers du Jura avec tout un groupe de personnes bienveillantes et très sympathiques.

Ce fut une véritable aventure. Tout était nouveau, les paysages, les couleurs, la façon de se déplacer. Tout à coup, j’avais 10 ans et je découvrais le monde. J’étais étonnée, surprise, très concentrée. Je n’avais pas toujours le temps d’admirer les montagnes, les arbres chargés de neige. Mais, j’ai profité de chaque instant intensément.

Se lancer de nouveaux défis, OSER, et pourquoi pas?

Un geste d’autrefois: repriser un vêtement.

C’est un geste d’autrefois que je fais très rarement: repriser un vêtement. Et pourtant, je lui dois beaucoup. Grâce à lui, aujourd’hui, je couds, je brode, je crée, je fais de l’ART TEXTILE.

Raymonde a accompagné mes premiers pas en couture. Elle m’a appris à repriser. J’aimais bien mais je me suis un peu lassée au bout d’un certain temps. J’ai donc commencé à broder. Tout un univers s’ouvrait devant moi.

Maintenant, il est très rare que je reprise. Ce matin, j’ai ressorti mon matériel pour reboucher un trou sur la manche d’un pull. Une longue aiguille, du fil à repriser, mon œuf en bois, et c’était reparti! Bientôt, la reprise ne se verra plus, je vais coudre un coude dessus. Moi, je saurai que dessous, il y a une belle reprise.

Me souvenir de mes débuts, de la façon dont j’ai commencé à coudre, à apprivoiser le fil et l’aiguille. C’est un peu de nostalgie, beaucoup de moments partagés. C’était le chemin vers l’ART TEXTILE!