Observer un bourgeon de marronnier au printemps, c’est magique. D’abord, c’est tout petit, puis, doucement, lentement, il grossit, grossit. Les écailles s’écartent et une feuille toute recroquevillée commence à s’étaler au soleil.
C’est tous les ans la même chose, la même magie, le même étonnement. Je ne m’en lasse pas. Cette année encore, je guettais le marronnier. Les feuilles pointent le bout de leur nez. Assurément, nous avons changé de saison, le printemps est là!