Archives mensuelles : avril 2020

L’espoir, un sentiment magique!

L’espoir, c’est un sentiment magique. Il remet debout quand rien ne va. Il suffit d’un tout petit quelque chose pour qu’il montre le bout de son nez.

L’espoir est arrivé ce matin en regardant le pot où j’avais déposé la carte à planter que Roseline m’avait envoyée pour la nouvelle année.

De petites plantules apparaissent. Elles sont délicates, fragiles. J’en prends soin, je les arrose, je mets le pot à l’ombre quand le soleil du printemps brille.

J’avais des doutes sur la carte à planter. “C’est une douce idée, mais ça ne marche pas”, avais-je pensé. Et pourtant, je l’ai posé dans un pot, j’en ai pris soin et les graines ont germé.

Alors, je me suis mise à faire des cartes à planter, pour après. Parce que rien ne sera comme avant, mais que la vie continue son chemin, je garde l’espoir au fond de mon cœur.

La mélancolie s’installe dans ma vie.

La mélancolie me gagne, elle s’installe dans ma vie. Rien de grave! Je ne suis ni triste, ni gaie, juste présente. Je fais confiance à la vie.

La mélancolie, je la connais, je la reconnais, je vis avec depuis longtemps déjà. Elle m’a souvent accompagnée. Aujourd’hui, elle est très présente. Elle n’empêche pas de vivre, de créer. La preuve, elle était là les jours où j’ai créé cet ouvrage.

Si on ne prend pas garde, on oublie la date, l’heure, le temps n’existe plus. Que va-t-on faire maintenant, aujourd’hui? Moi, je remplis le moment présent, je lis, je cuisine, je bricole, je couds, je brode, je réfléchis et… je m’ennuie. C’est aussi cela la mélancolie.

Il y aura des jours meilleurs, la vie reprend toujours ses droits.

Ces petits riens qui rendent la vie plus douce.

Ces petits riens rendent la vie plus douce: ce que nous offre la nature mais aussi les attentions de ceux qui nous entourent.

Le chant du merle, des pâquerettes dans la pelouse, le coassement des grenouilles, les pivoines qui sortent de terre, le cerisier en fleurs, une carte dans la boîte aux lettres, un message, une photo, c’est cela les petits riens, ils passent inaperçus à celui qui ne prend pas le temps de s’arrêter et d’en profiter.

De mon voyage en inde, il me reste de très belles photos, de magnifiques souvenirs, des rencontres étonnantes. Il me reste aussi ce paon, offert par notre guide à notre départ. C’est cela un petit rien!

Joyeuses fêtes de Pâques!

Les souvenirs, les créations textiles en font partie.

Ce sont des souvenirs à partager, les créations textiles en font partie.  C’est avec plaisir que je retrouve la photo d’une tenture que je n’ai plus, d’une carte ATC ou d’un tableau. Je peux aussi ouvrir ma boîte à trésors et redécouvrir un ouvrage oublié.

A chaque fois, c’est la même émotion, je me souviens de toute l’histoire de ce que je vois. Je peux parler de la technique utilisée, de son inspiration, je peux raconter son histoire. Et ce, pour tous les ouvrages que j’ai créés.

Cette tenture ” En chemin” est l’une des premières que j’ai réalisée. Sur des tissus d”ameublement, des fils couchés, de la broderie, trois bambous  racontent un chemin, le mien, celui des autres, celui de la vie.

Dans ces moments de trouble que nous traversons, vous montrez cette tenture, c’est vous parlez de la vie, avec ses moments de bonheurs et les autres. Elle est le souvenir de mes débuts en Art Textile. Je découvrais un moyen non verbal de m’exprimer. J’y ai pris plaisir.

Je ne m’arrête pas en chemin, je continue ma route. Je la partage avec d’autres, avec vous. En ce moment, je couds, je brode, j’invente, je crée. Je lis, je m’ennuie parfois, les randonnées me manquent cruellement.

Mais  les souvenirs sont là, présents. Ils me rappellent que, dans la vie, rien n’est jamais écrit d’avance, que les embûches sont et seront encore nombreuses et  que, parfois, le bonheur arrive alors qu’on le croyait perdu à jamais.