Archives mensuelles : novembre 2020

Le premier sapin cousu pour Noël, j’aime le retrouver!

Tous les ans, je retrouve avec plaisir le premier sapin que j’ai cousu. A l’époque, je cousais à la main, appliqué inversé et broderie. La machine à coudre n’était pas mon amie. Avec le temps, elle l’est devenue.

J’ai une tendresse particulière pour le sapin de Noël. Pour moi, il est la magie de Noël.

Des sapins, j’en ai cousu souvent, beaucoup. J’en ai fait des tentures, des tableaux, des cartes, un chemin de table.

Pour fêter Noël avec vous, je vous montrerai des sapins, les miens.

Les champignons, un univers magique!

Les champignons, c’est un univers magique! Il faut parfois bien chercher pour les voir, d’autres fois, c’est évident, ils sont là, au bord du chemin. C’est un des plaisirs de l’automne.

Qu’il soit petit, énorme, coloré, en groupe, tout seul, au milieu d’une clairière, dans le jardin ou sur le bord du chemin, en trouver pendant une promenade est toujours un bonheur. Un champignon, c’est mystérieux!

En me promenant ce matin, j’ai vu ces champignons qui poussaient autour d’une souche. Je ne les ai pas cherchés, ils étaient là au bord du chemin! Les champignons, c’est un univers magique. Leurs formes, leurs couleurs, les lieux où ils poussent, tout peut être sujet d’étonnement.

Du tissu blanc dans son placard, un trésor!

Avoir du tissu blanc dans son placard, c’est avoir un trésor. Mêler ses savoirs pour créer un ouvrage unique, non reproductible, c’est un plaisir auquel je ne sais pas résister.

Je cousais, je brodais, et maintenant, je teins des tissus de coton  blanc avec des végétaux. J’ai déjà réalisé un grand nombre d’ouvrages. Choisir des tissus dans le commerce, les assembler, les broder, ajouter des rubans, des perles, des boutons… c’est un bonheur. Utiliser les tissus qu’on a teints, c’est autre chose.

J’ai donné de la couleur à du tissu blanc en utilisant des végétaux, ici feuilles de carottes et œillets d’Inde. J’ai cousu des courbes, j’ai monté les blocs à la main. C’était bien mais l’ensemble était fade. J’ai donc brodé les courbes pour les mettre en valeur. Puis, j’ai matelassé le tout à la main. Enfin, j’ai posé des bandes tout autour à la machine cette fois.

Que de temps passé! il vaut mieux que je ne le compte pas. Pouvoir mêler ses savoir-faire, c’est une grande satisfaction de créer un ouvrage que je sais à jamais unique.

Avec du tissu blanc dans son placard et des savoir-faire, on peut créer à l’infini des ouvrages. C’est une grande liberté qui nous est offerte, sachons en profiter.

 

Une tache bleue dans le jardin, je l’ai vue!

J’ai vu une tache bleue dans le jardin! Depuis longtemps, je cherche des taches bleues dans le paysage. Ce n’est pas si facile à trouver, encore moins à photographier.

Cette idée ne m’est pas venue par hasard. Depuis longtemps déjà je m’intéresse au travail de Maryline Collioud-Robert et je lis son blog. Une fois par semaine et tout au long de l’année 2020, elle publie une photographie dans une série “a blue spot”. J’aime beaucoup! Allez visiter son blog: http://maryandpatch.blogspot.com

Il y a longtemps que, moi aussi, je voulais voir une tache bleue en situation. C’est arrivé hier, dans le jardin. Le râteau à feuilles était posé sur les branches du figuier, en équilibre. Faire une photo de cet instant m’a paru une évidence.

Regarder le paysage en y cherchant quelque chose, ici, une tache bleue, c’est changer son regard. Et puis, du bleu dans la nature, quand ce n’est pas le ciel ou de l’eau, c’est souvent un objet créé par l’homme qui a son utilité… ou pas.

La vie de tous les jours, c’est un sourire, un bonjour…

Un sourire, un signe de la main, un bonjour, c’est la vie de tous les jours. Sans cela, nous ne sommes pas grand- chose. Restez chez soi, voir les autres derrière un écran, c’est difficile à accepter et pourtant, c’est ce qui se passe. La situation est compliquée, difficile à vivre.

Bien sûr, je me promènerai autour de chez moi, je ferai des expériences de teintures végétales, je lirai, je ferai des mots croisés, je cuisinerai un peu, je m’ennuierai … Le temps me va paraître long. Alors, avoir un projet, c’est déjà avoir la tête hors de l’eau.

Je me sens triste, un brin morose, mais pas désabusée. Il faut trouver des occupations pendant ce temps de confinement.  Bien sûr, je me promènerai autour de chez moi, je ferai des expériences de teintures végétales, je lirai, je ferai des mots croisés, je cuisinerai un peu, je m’ennuierai … Et puis, tout naturellement, je retrouverai mes tissus et mes fils. Que faire? Coudre pour coudre est peu intéressant. Alors, avoir un projet, c’est déjà avoir la tête hors de l’eau. Il me faut trouver un projet, une idée à décliner en plusieurs ouvrages.

Ce sera une galerie de portraits. J’ai fait ce tableau au printemps, nous étions déjà confinés. Il y aura donc bientôt d’autres créations sur ce thème.

Echanger un sourire, un signe de la main, un bonjour restent des moments importants de la vie de tous les jours, celle que l’on partage, celle qui ne s’arrête jamais!