Le jardin est en fleurs.

Le jardin est en fleurs, c’est le printemps. Partout, dans la pelouse, dans les arbres, dans les parterres, les fleurs s’épanouissent. Quel bonheur de les découvrir chaque matin!

Partir à la découverte des fleurs qui se sont ouvertes tout au long de la journée est un plaisir qui ne se rate pas. Les violettes et les pâquerettes se sont installées dans la pelouse. Les hellébores, les euphorbes montrent leurs fleurs avec exubérance. Les muscaris et les anémones sont plus discrètes bien que très présentes. Les narcisses commencent à faner tout comme le forsythia. Le jardin se transforme, c’est le printemps.

J’aime retrouver les fleurs, leurs couleurs, leur odeur. J’aime voir les arbres se mettre en feuilles. L’hiver est terminé. Bien sûr, il fera encore un peu froid, il y aura des jours de pluie. Les jours rallongent, le soleil  brille dans le ciel. Le printemps est là.

Le jardin est en fleurs et je profite de ces instants parfois éphémères pour remplir ma mémoire des formes et des couleurs qui apparaissent.

Je ne sais pas reproduire la nature, je ne fais que me souvenir de ce que j’ai ressenti. J’invente des fleurs, j’invente leur forme, leurs couleurs. J’imagine des arbres qui n’existent pas. Pourtant, chaque visiteur reconnaît ce que j’ai voulu dire lors d’une exposition.

J’ai retrouvé ces ouvrages où j’ai imaginé des fleurs en m’inspirant du réel. J’aime les coudre, en faire des parterres, des bouquets.

Quand un jardin est en fleurs, il resplendit, il s’illumine. Le printemps est une saison magique, les couleurs, les odeurs, les formes, tout explose. La vie est là!

 

 

Un arbre, au printemps.

Un arbre, au printemps, c’est beau. Il se pare de couleurs, le plus souvent du blanc, parfois du rose, du jaune. Du vert apparaît sur les branches, les feuilles sortent des bourgeons.  C’est un peu magique!

C’est le printemps, le moment de poursuivre la série, « un arbre, quatre saisons ». Commencée en 2024, elle est en cours d’exécution. Même taille,  même tissu de fond, même forme d’arbre, seules les couleurs changeront.

Le ciel s’est éclairci. Au pied de l’arbre, les champs ont verdi, des fleurs sont apparues comme venues de nulle part. Des feuilles vertes se sont accrochées aux branches. Le  printemps, c’est joyeux, c’est coloré juste comme il le faut.

Cet ouvrage ne correspond pas tout à fait à ce que j’avais pensé faire tout au début du projet. L’arbre n’a pas de fleurs, mais de petites feuilles bien vertes, qui accrochent le regard.

Il m’est déjà arrivé de coudre des arbres au printemps. C’était très différent, beaucoup plus coloré. La technique utilisée n’était pas la même. Pourtant, c’est aussi une représentation du printemps que j’aime beaucoup.

Cet ouvrage était un essai, une expérimentation. Je voulais réaliser une tenture sur les quatre saisons en m’inspirant du peintre autrichien Hundertwasser.

Le printemps, c’est la saison où randonner, se promener prend du sens. C’est le moment de regarder la nature s’éveiller après l’hiver. A chaque sortie, il y a un petit quelque chose de différent. Les fleurs apparaissent les unes après les autres, les perce-neige, les jonquilles, les primevères. Les arbres sont en fleurs, puis viennent leurs feuilles. Les oiseaux chantent. Le soleil est là, nous avons un peu chaud en marchant. Tout va bien! Il fait bon sortir de la maison.

 

 

 

Partager sa passion.

Partager sa passion, montrer ce que l’on fait, pouvoir en donner quelques clés sont les raisons qui m’incitent à montrer mes créations textiles lors d’expositions et surtout à animer des ateliers.

Aujourd’hui, je vais m’attarder sur ces ateliers qui me tiennent à cœur. Leur but est de découvrir l’Art Textile en réalisant une carte ou un tableau. Le plus souvent, leur thème est choisi à partir d’une de mes créations textiles.

Par exemple, pour le dernier atelier que j’ai animé, nous avions décidé de travailler autour d’un tableau « Vésuve ».

Pour l’atelier, il fallait retrouver l’esprit de cet ouvrage dans une réalisation plus petite, plus simple, plus facile à coudre. Pour cela, j’ai fait deux propositions, deux tissages de couleur différente, l’un orange, l’autre vert. J’ai remplacé les galets de brique par des boutons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’était un atelier de deux jours et ce n’était pas de trop pour mener à terme notre projet.

La bonne humeur aidant, chacune a pu réaliser son tableau dans les couleurs qu’elle avait choisies. J’ai donné quelques consignes, encouragé, conseillé. J’ai expliqué des points de broderie, comment coucher des fils. C’est un plaisir de partager ce que je connais, ce que j’ai imaginé. Il n’y a pas de mots pour décrire le bonheur d’être ensemble et de voir les ouvrages se concrétiser au fil de la journée.

Bientôt, il y aura d’autres ateliers, avec d’autres sujets, d’autres personnes. C’est à chaque fois une expérience, nouvelle, étonnante, enrichissante. Je ne m’en lasse pas.

Il y aura aussi des expositions. Montrer mes créations textiles, les faire découvrir est important. C’est une manière différente de partager sa passion, très différente. Il faut trouver des lieux d’exposition, défendre son travail, oser pousser des portes, monter des dossiers.

 

 

 

 

Le noisetier est en fleurs!

Le noisetier est en fleurs! Les chatons se balancent doucement. C’est le moment de chercher les fleurs femelles pour savoir si nous aurons des noisettes cette année.

Un jour, quelqu’un m’a montré les fleurs femelles du noisetier. J’ai trouvé cela étonnant. Elles sont si petites, si discrètes et pourtant indispensables.

J’aime regarder les arbres, les comprendre, découvrir leurs secrets. Leurs fleurs ne sont pas toujours visibles, leurs fruits n’ont plus d’ailleurs. C’est important de partager avec d’autres nos connaissances. Il est plus facile de prendre soin de ce que l’on connaît.

Moi, j’ai découvert le monde des arbres en lisant des livres, en regardant des images, des schémas, des photographies. J’ai d’abord eu une connaissance théorique. Puis, en randonnant, j’ai vu « en vrai » ce que j’avais appris. J’étais capable de reconnaître des arbres, de les nommer en regardant leurs feuilles ou leurs fruits.

Les fleurs des arbres sont beaucoup plus discrètes, il est plus facile de les repérer avec quelqu’un qui les connaît.  C’est toujours avec plaisir que je les retrouve à la fin de l’hiver.

Bientôt, les arbres fruitiers fleuriront, pommiers, cerisiers, pommiers. Les haies seront toutes blanches des fleurs de prunelliers. La nature se réveillera et le printemps sera là!

Connaître les arbres, les fleurs, les végétaux en général me paraît essentiel. Grâce à cela, je peux créer des tableaux et des tentures en m’inspirant de ce que je me souviens.

Vous souvenez-vous de la série « Les gardiens de la Terre » que j’ai imaginée l’an dernier? Elle illustre bien le propos d’aujourd’hui.  On reconnaît les arbres que j’ai cousus, on peut les nommer pour certains. Pourtant, ils ne sont pas ainsi dans la réalité.

J’aime les arbres, j’ai appris à les connaître, à les reconnaître et à découvrir leurs petits secrets. Entre rêve et réalité, mon cœur balance.

 

Des marque-pages pour un salon du livre!

Une nouvelle aventure: faire des marque-pages pour un salon du livre! C’est une chose que je n’aurai pas pensé possible.

La médiathèque de Saint Georges-sur-Eure ( Eure et Loir) organise son deuxième salon du livre le samedi 15 février. Sa responsable, Isabelle Royer, m’a proposé d’y participer en proposant des marque-pages. J’ai répondu favorablement à sa demande.  

Imaginer un marque-page est un exercice différent de tous les autres. La dimension est particulière, un rectangle, peu large et très long.  Trouver la bonne idée est le premier travail. Le plus souvent, j’utilise des tissus teints au soleil qui sont rebrodés.

Pour ce salon du livre, j’ai cherché des nouvelles idées. Si vous voulez découvrir ma toute dernière production, il faudra faire un détour par la médiathèque  » la lettre i » de Saint Georges-sur-Eure le samedi 15 février.

Bien sûr, je vous proposerai les marque-pages réalisés à partir de photos de mes ouvrages que vous connaissez peut-être déjà. Je les aime beaucoup. Ce sont des petits trésors, de jolis souvenirs d’ouvrages qui, parfois, ne m’appartiennent plus.

En janvier, l’année 2025 a commencé par une expérience nouvelle, un stage de deux jours avec un groupe qui souhaitait découvrir l’Art Textile. Ensemble, nous avons réalisé des tissages de bandes. C’était intensif, créatif, convivial, chaleureux. J’ai aimé le résultat de notre travail. Je suis prête à recommencer. En février, elle se poursuit par un salon du livre, tout va bien.

J’espère qu’il y aura d’autres salons, d’autres expositions, des ateliers de découverte. L’année ne fait que commencer, il y aura encore des surprises, des événements inattendus.

Retrouvez moi le samedi 15 février à Saint-Georges-sur-Eure, je serai présente toute la journée. De plus, vous pourrez découvrir des auteurs de notre région.

 

La villa Cavrois.

La villa Cavrois est un endroit magique, hors du temps. C’est une magnifique maison, presque un château construite au début du vingtième siècle à Croix près de Lille.

J’ai aimé cette ville et ses alentours. L’ambiance des rues, son histoire, ses monuments, nous allions de surprise en surprise.  La villa Cavrois reste mon plus beau souvenir.

Cette maison est étonnante par ses dimensions et sa modernité. Les intérieurs sont surprenants. C’est spacieux, fonctionnel, lumineux, ouvert sur les jardins. Les espaces, les pièces, les meubles, l’architecte Robert Mallet-Stevens a pensé à tout. Il a conçu une maison pour les besoins de ses habitants. J’aurai eu envie de m’y installer.

Dans le jardin, le miroir d’eau est un spectacle à lui tout seul. La villa se reflète exactement dans le canal qui le traverse. J’adore! Cela m’a paru presque irréel.

Les lignes droites des murs, leurs couleurs, les prouesses technologiques de cette maison, tout est étonnant, novateur. La rigueur du bâtiment ne nuit pas à son esthétisme. La maison est ouverte sur le jardin et il l’entoure avec bienveillance.

J’ai découvert l’architecture avec mes élèves lors d’ateliers animés par Jeanne Chausson. Depuis, je regarde les constructions d’un œil différent. J’en garde de très bons souvenirs. Nous avions travaillé sur les bâtiments de notre commune. Jeanne nous avait amené à découvrir ce qui était tout près de notre école. Une chapelle construite après la guerre 39/45 avait retenu son attention. J’y étais déjà entrée, j’aimais son atmosphère. Je ne m’étais jamais intéressée à son histoire.

J’aime visiter les villes, leur cathédrale, leurs monuments, marcher dans leurs rues. J’aime tout autant découvrir une chapelle perdue dans la campagne, un village blotti autour de son église. Découvrir comment vivent et ont vécu leurs habitants, c’est aussi comprendre le présent.

 

 

 

 

Un arbre, l’hiver.

Un arbre, l’hiver, c’est beau. Il découvre toute sa ramure, son ancrage dans le sol. Il paraît solide, indestructible. Et pourtant, il peut être fragile, être malade, abîmé par le temps. On l’oublie souvent, c’est un être vivant.

J’aime les arbres, tous les arbres. Ils ont été et restent une source d’inspiration pour mes créations textiles.

Commencée en 2024, une série « un arbre, quatre saisons » est en cours d’exécution. Même taille,  même tissu de fond, même forme d’arbre, seules les couleurs changeront. J’ai commencé par l’hiver.

Il y a quelques années, j’avais cousu un arbre en hiver. C’est une autre ambiance. J’ai repris la même technique pour le tronc de l’arbre , de petits rectangles cousus les uns à côté des autres avec des points avant. Pour le reste, tout a changé. Pourtant, je leur trouve un petit air de famille.

Un arbre, l’hiver, se découvre, se montre, il est tout nu. Je le trouve beau, magnifique. Les couleurs sont atténuées, les formes plus marquées.

Pour cette série « un arbre, quatre saisons », j’aime l’idée d’habiller mon arbre. Au printemps, il se couvrira de petites fleurs et de minuscules feuilles vertes. En été, les feuilles fonceront. En automne, elles deviendront jaune orangé avant de tomber.

J’ai commencé à travailler sur des séries l’an dernier en réalisant « Les gardiens de la Terre », trois arbres qui ont été exposés au salon Formes et Couleurs à Chartres l’an dernier. Pour 2025, je pense garder cette façon de faire. C’est très gratifiant, très motivant.

En ce début janvier, les arbres souffrent sous le vent, la pluie, le froid. Ils sont là, immobiles, font partie du paysage. On pourrait oublier que ce sont des êtres vivants qu’il faut protéger. En imaginant des arbres sur mes ouvrages, j’espère apporter ma pierre à leur protection et à leur respect.

 

2024, une année inoubliable!

Pour moi, l’année 2024 restera une année inoubliable, magique. Elle a été remplie d’expositions, de rencontres, de bonnes surprises.

Le mois de décembre est celui des bilans. On se retourne, on regarde sur ce qui s’est passé durant l’année écoulée. Parfois, on est surpris. C’est ce qui m’arrive aujourd’hui. 2024 est une année inoubliable.

En mars, le magazine de France Patchwork a publié un article sur mon travail. Isabelle Boitel a trouvé les mots justes, je me suis reconnue dans ce qu’elle a écrit. Elle avait aussi proposé des ouvrages à réaliser j’en avais écrit les tutos. J’espère qu’ils ont été utiles à toutes celles qui veulent oser l’Art Textile.

En juin, la bibliothèque de Tremblay-les-Villages a accueilli mes créations textiles dans sa toute nouvelle salle d’exposition. Puis, c’est à Cormainville que j’ai retrouvé Smaranda Bourgery pour une exposition d’ouvrages réalisés au fil du temps. C’était important d’être présente, c’était la dernière fois qu’elle organisait un événement d’Art Textile dans son village.

En Octobre, le salon Formes et Couleurs avait lieu à la Collégiale Saint-André à Chartres. J’y présentais une série de trois arbres « les gardiens de la Terre ». J’ai eu le bonheur immense de recevoir le prix Robert Aubry. J’étais déjà très heureuse de participer à ce salon, alors ce prix, c’était la cerise sur le gâteau, une reconnaissance de mon travail qui m’est allée droit au cœur.

En Novembre, c’est le village des métiers qui a ouvert ses portes pour une exposition inclusive. J’y ai participé avec enthousiasme.

En janvier, je ne savais pas que l’année 2024 allait être inoubliable, magique. Je vous en remercie!

Joyeux Noël et bonnes fêtes de fin d’année!

Préparer Noël.

Préparer Noël est une occupation très importante à la fin de l’année. Il faut s’organiser, ne pas se laisser dépasser par l’événement, choisir les décorations pour la maison, acheter les cadeaux pour chacun, prévoir les repas de fête.

Pour moi, Noël commence à me faire réfléchir dès le mois de novembre. C’est le moment de penser aux cartes que j’enverrai. J’en fais tous les ans et cela depuis très longtemps. Chaque année, la carte est différente. En 2023, j’avais cousu des cartes toutes bleues avec des sapins.

Certaines de mes amies ont, dans une boîte, une collection de mes cartes envoyées au fil des ans. Elles ne se connaissent pas, mais elles ont la même boîte et en parlent de la même façon. C’est très émouvant. C’est la preuve que c’est important pour elles et pour moi.

Des cartes, j’en ai fait beaucoup, depuis longtemps. J’aime les envoyer juste avant Noël. Une carte de vœux, c’est un signe, un petit message pour dire qu’on ne s’oublie pas, même si la vie nous a éloignés parfois.

   

 

 

 

 

 

 

 

Des sapins, des étoiles, des boules, parfois juste quelques fils entremêlés, pour créer une carte, il ne faut pas beaucoup de matériel, juste une idée et l’envie de dire qu’on ne s’oublie pas. Pour cette année, mes cartes sont prêtes à être envoyées. Je ne vous les montre pas, c’est une surprise pour ceux et celles qui les trouveront bientôt dans leur boîte aux lettres.

Préparer Noël est un moment important dans ces mois d’automne où le ciel est gris et le soleil absent. C’est se réconcilier avec la vie quand parfois elle nous malmène.

Le jardin sous la neige!

Le jardin sous la neige est magnifique! L’hiver est arrivé, il a neigé. Ce matin, tout brille, le soleil s’est montré et les paysages sont irréels.

Il y avait longtemps que la neige ne s’était invitée en novembre. D’un seul coup, tout est blanc. Je regarde le jardin de la fenêtre. Les arbres sont très beaux, les arbustes aussi. Sur la pelouse, on devine les traces du chat du voisin.

Un arbre a retenu mon attention, le figuier. Il n’a plus de feuilles depuis longtemps. La neige s’est installée sur ses branches. Il resplendit.

Cette année, au club de patchwork auquel j’appartiens nous travaillons sur les saisons. Chacune a le choix de faire ce qui lui plaît. Moi, bien sûr, j’ai décidé de coudre un arbre. Je viens de terminer mon panneau sur l’hiver. Ce n’est pas un arbre sous la neige, je n’y ai même pas pensé! Il est tout nu, sans feuilles, on ne voit que son tronc et ses branches.

Je trouve le jardin sous la neige, très beau, presque irréel. Je le regarde comme un spectacle. La neige, ce n’est pas mon truc. Elle aurait tendance à m’angoisser. En ce moment, elle disparaît et le paysage change doucement. Les arbustes se redressent, les feuilles du noisetier s’envolent, les oiseaux se montrent. La vie reprend son cours.

Bientôt, je sortirai de la maison, j’irai me promener dehors. Le froid ne me fait pas peur, j’ai appris à l’apprivoiser, à me couvrir et à profiter des bienfaits d’une sortie en hiver.