Tisser sur une branche.

J’aime tisser sur une branche, une branche qui me sert de métier. C’est une activité qui me relie à la nature et aux arbres.

L’exposition à Tremblay-les-Villages (Eure et Loir) a fermé ses portes. L’aventure a été belle, elle a été l’occasion de rencontres, d’ateliers découvertes. Mon désir de faire découvrir l’Art Textile a été comblé. Maintenant, il faut écrire une autre page de mon histoire textile.

Le tissage de branches fait partie des techniques que j’utilise quelquefois. Lors de la dernière journée Fils et Crayons, nous l’avons expérimentée toutes ensemble. Du coup, je m’y suis remise. Le plus difficile est de mettre en valeur les branches tissées. J’ai choisi de les planter dans un morceau de bois que Laurent avait préparé. Les tissages deviennent des objets en volume, presque des sculptures.

D’autres fois, je les ai cousues sur un fond en tissu. A chaque fois , le rendu est différent.

J’aime ce moment où il faut chercher dans le jardin une branche, un morceau de bois qui va être intégrer dans un ouvrage. J’aime tisser, c’est long, très long, parfois difficile, ça m’apporte un calme, une joie que je ne sais pas décrire.

Dans mes ouvrages, je mêle souvent plusieurs techniques. Cela se fait le plus souvent par hasard. Je cherche la façon la plus judicieuse de donner forme à une idée. Tisser sur une branche, faire fondre du plastique, broder une feuille, coudre des galets… tout peut s’intégrer dans une création à condition d’y avoir réfléchi.

Bientôt, à Cormainville (Eure et Loir), Smaranda Bourgery organisera une grande exposition, la dernière a-t-elle dit.  Je serai de la fête. Ce sera le dernier week-end de juin le samedi 29 et le dimanche 30 juin. C’est une occasion unique à ne pas rater! Je vous en reparlerai.

 

 

 

 

 

 

 

Les gardiens de la Terre.

Les gardiens de la Terre, ce sont des arbres, de beaux arbres. C’est une série de créations textiles que je viens de réaliser.  Elle est exposée en ce moment à la bibliothèque de Tremblay-les-Villages (Eure et Loir).

J’aime les arbres, tous les arbres, ceux de la campagne et ceux de la ville. J’aime savoir les reconnaître, regarder leurs feuilles, leurs fleurs, leurs fruits.

J’ai eu envie de créer mes arbres, de les inventer, de m’inspirer de la réalité pour leur donner une identité propre. Rien n’est vrai, rien n’est faux, tout est inventé. La série « Les gardiens de la Terre » était en route.

J’ai cousu 6 tentures pour cette série, 2 petites et 3 grandes. Il y a eu beaucoup de tâtonnements. Il a fallu choisir une méthode pour faire le fond des ouvrages, la mettre au point, choisir les tissus. Ensuite, trouver une façon de coudre les arbres n’a pas été facile. Comment faire un tronc, des branches, des feuilles? A chaque tenture, beaucoup de questions se posaient car il fallait que les tentures se répondent sans se ressembler.

J’ai aimé cette façon de travailler, nouvelle pour moi. C’est à la fois plus facile, il suffit d’ appliquer les mêmes techniques pour chaque ouvrage. C’est aussi plus compliqué, il faut que chaque création ait sa propre identité. Il faut donc choisir avec soin les tissus et les fils que j’utilise. Il faut aussi garder en tête l’idée de la série, tout doit aller ensemble, se répondre sans se copier.

En ce moment, la bibliothèque de Tremblay-les-Villages (Eure et Loir) vous propose de découvrir mes créations textiles et bien sûr la série « Les gardiens de la Terre » du 01 au 15 juin.

A cette occasion, j’aurai le plaisir d’animer des ateliers de découverte de l’Art Textile, le mercredi 12 juin pour les enfants et le samedi 15 juin pour les adultes (Il faut s’inscrire à la bibliothèque).

Les roses du jardin.

Les roses du jardin sont entrées dans la maison. Installées dans un joli vase, elles montrent leurs pétales colorées, Elles sentent bon. C’est un grand bonheur!

J’aime les fleurs, toutes les fleurs. Je les aime surtout dans leur cadre naturel. Mais, quelquefois, je trouve que, les faire entrer dans la maison, c’est apporter de la joie, de la bonne humeur.

En mai, sur le buffet, quelques brins de muguet avaient trouvé leur place. Je les avais cueillis dans la forêt de Senonches lors d’une randonnée très pluvieuse. Heureusement, qu’au bord du chemin, ils nous avaient fait signe. Ils nous avaient consolé de toute la pluie qui nous était tombée dessus.

Aujourd’hui, c’est au jardin que Laurent a cueilli ces deux jolies roses. Elles mettent de la couleur dans la maison et elles sentent si bon. Je ne me lasse pas de les regarder.

En ce moment, je prépare l’exposition à la bibliothèque de Tremblay-les-Villages (Eure et Loir). J’ai donné mes invitations, réfléchi aux tableaux et tentures qui seront exposés, préparé les ateliers de découverte. C’est presque prêt!

Je couds aussi pour le club de patchwork auquel j’appartiens. Je fais des blocs en piécé, pour un travail à plusieurs mains. Il faut que je m’applique, tracer les gabarits, couper les tissus et coudre les morceaux à petits points. Cela faisait longtemps que je ne l’avais fait. Mais c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas!

Un petit tour dans le jardin où la nature est en forme cette année avec toute la pluie que nous avons eue est un bonheur sans pareil. Le voir entrer dans la maison en est un autre, différent mais qui fait tellement de bien. Je lève la tête de mon ouvrage et je vois les roses du jardin. Que demander de plus?

Une exposition à Tremblay-les-Villages.

Une exposition de mes créations textiles se déroulera à la bibliothèque de Tremblay- les- Villages (Eure et Loir) du 01  au 15 juin. C’est une première pour ce lieu! Venez nombreux!

Voici l’affiche de l’exposition! Ne trouvez-vous pas qu’elle donne envie de la découvrir ? Le tableau qui l’illustre est  » Collonges-la-Rouge ». Je vous en ai déjà parlé. Il fait partie d’une série en compagnie de « Guérande », « Malestroit » et plus récemment « Turenne ». L’idée est de créer un tableau à partir d’une photo d’un endroit que j’ai aimé. Je ne cherche pas à reproduire le modèle, je veux retrouver l’émotion que j’ai ressentie en  découvrant le lieu. Tous ces tableaux  de cette série seront présents lors de l’exposition.

Lors de cette exposition, j’animerai des ateliers de découverte de l’Art Textile. Nous ferons ensemble une carte. Les adultes prendront le temps de coudre et de broder un oiseau sur une branche. Les enfants feront le même modèle en collant les tissus. L’idée de ces ateliers est de terminer la carte, de partir avec un objet fini.

L’ exposition à Tremblay-les-Villages, à la bibliothèque, c’est une occasion à ne pas manquer pour découvrir mon univers, pour découvrir l’Art Textile et pourquoi pas s’y essayer! N’hésitez pas à vous inscrire auprès de Nadia, la responsable de la bibliothèque pour participer à un atelier.

Fin juin, je participerai à une autre exposition, à Cormainville (Eure et Loir) en compagnie d’un grand nombre d’artistes autour de Smaranda Bourgery. Elle regroupera des œuvres inspirées du peintre Hundertwasser.  Ce sera un moment unique qu’il ne faudra pas rater si vous aimez l’Art Textile.

Au printemps, partout en France, il y a des expositions d’Art Textile. Poussez leurs portes, c’est le plus souvent gratuit. Laissez-vous surprendre, soyez étonnés en regardant les créations exposées.

 

Sortir de l’atelier, une nécessité!

Sortir de l’atelier est une nécessité, un besoin presque vital! Découvrir de nouveaux endroits, un jardin, une ville, un musée, une forêt, un fleuve…c’est s’ouvrir sur la vie.

Après un séjour à Angers, je reviens la tête toute pleine d’images à la maison. Je retrouve mon atelier avec plaisir. J’ai tant de choses à y faire.

Les jardins de Terra Botanica m’ont charmé. Ils sont très colorés, très différents les uns des autres. J’ai vu des arbres étonnants, aux couleurs improbables. J’ai été sous le charme de cet endroit, moi qui aime les végétaux par-dessus tout. 

La ville m’a beaucoup plu. Le château m’a ébloui, il est si grand, si majestueux. De plus, il renferme la tapisserie de l’Apocalypse. Elle est extraordinaire, que de travail et de savoir-faire. J’imagine à peine le temps passé à la réaliser.

En traversant la Maine, nous avons visité le musée de la tapisserie contemporaine et  découvert la tapisserie de Jean Lurçat « le Chant du Monde » .  C’était étonnant, surprenant, magique. C’était l’occasion de découvrir des techniques différentes, de comprendre comment les artistes les utilisent.

Sortir de l’atelier pour mieux y revenir, telle pourrait être ma devise. J’aime marcher, regarder les arbres, les fleurs, les villages, les maisons  et les châteaux. J’aime flâner, prendre mon temps. Les couleurs des paysages et leurs odeurs me parlent.

Comment les transformer en création textile, tel est le problème, si problème il y a. Je me laisse emmener dans un voyage immobile, rempli des sensations ressenties lors de mes sorties « dehors ».

Peut-être que ce voyage à Angers sera l’occasion de me mettre au travail, d’imaginer de nouveaux ouvrages. Je ne sais pas, je ne peux pas le dire aujourd’hui. Il me reste des couleurs extraordinaires dans les yeux.

A bientôt, pour de nouvelles aventures textiles!

Les fleurs du printemps sont là!

Les fleurs du printemps sont là. Tulipes, muscaris, anémones s’en donnent à cœur joie.  Notre jardin a retrouvé des couleurs.

J’aime ces moments où la vie paraît plus douce, plus légère. Les fleurs du printemps me font cet effet. Elles égaient le jardin en apportant des notes colorées. De plus, elles ne s’occupent pas d’harmonie. Elles vont bien toutes ensemble. Le vert sert de toile de fond, le rouge côtoie le violet, le jaune s’impose parfois, le blanc et le rose sont plus discrets. Qu’importe! tout est à sa place.

Dans le parterre, près de la maison, les muscaris se sont installés. Leurs jolies clochettes violettes voisinent avec des tulipes rouges et quelques anémones. Plus loin, dans la pelouse, ce sont les pâquerettes et les violettes qui font la fête. Rien ne se décide, il suffit de regarder, de profiter de l’instant présent.

Les pivoines sont sortis de terre, les iris et les lys aussi. Ils sont aussi des promesses de couleurs et de fantaisie. J’attends leur floraison avec impatience.

Les fleurs du printemps, ce sont celles du cerisier toutes blanches, du marronnier plus imposantes, du sureau qui embaument le jardin.

Les fleurs du printemps sont en forêt, sur le bord des chemins. Je suis heureuse de les retrouver. Les pervenches, les coucous, les ficaires, les primevères apportent des notes colorées lors des randonnées. J’aime prendre le temps de les regarder, de les photographier parfois. Les arbres sont aussi de la fête. Les haies sont toutes fleuries. L’air est plus doux, je me sens plus joyeuse, plus légère. J’ai envie d’être dehors, de profiter de ces instants.

A ne pas en douter, le printemps est arrivé! La nature nous offre ces moments éphémères chaque année. C’est magique, il n’y a rien à faire, juste regarder autour de soi!

L’Art Textile, c’est jouer avec des tissus et des fils.

L’Art Textile, c’est jouer avec des tissus et des fils. Tout est possible, tout est à inventer. Chaque réalisation est unique.

Quelques fils et un petit morceau de tissu suffisent à créer, à essayer des techniques nouvelles, à perfectionner celles que l’on connaît déjà. S’entraîner, faire et refaire, imaginer des associations nouvelles, c’est ce que je préfère.

Souvent, je couds de petites surfaces, le fais plusieurs essais avec les mêmes tissus, les mêmes fils. Du coup, tout va ensemble. Il me faudra trouver le fond qui va bien et une nouvelle création textile apparaîtra.

J »ai utilisé des tissus teints avec des végétaux pour réaliser « Gâtine fleurie ».

Pour le premier bloc, j’ai frappé des fleurs sur un tissu blanc. Je les ai rebrodées à la machine puis à la main. Le  deuxième bloc est un tissage de bandes. Pour le troisième, j’ai utilisé une méthode que je ne connaissais pour appliquer des tissus les uns à côté des autres.

Ces trois blocs me plaisaient beaucoup. J’ai décidé de les réunir sur un très joli tissu d’ameublement. J’ai utilisé des points de broderies pour les appliquer. Après avoir posé quelques fleurs en tissu, mon ouvrage était terminé. Il fallait lui trouver un nom. J’ai choisi « Gâtine fleurie ».

Je n’aime pas coudre et ne rien faire avec ce que j’ai cousu. J’en fais de petits voire très petits ouvrages ou je rassemble mes blocs dans une création plus grande.

L’Art Textile me permet de la fantaisie, des expériences nouvelles. Il me laisse utiliser ce que je connais mais aussi inventer, trouver des solutions innovantes quand le besoin s’en fait sentir.

C’est toujours avec un plaisir immense que je regarde une création que je viens de terminer. Elle est unique, elle n’est pas reproductible.C’est une grande émotion à chaque fois.

Un oiseau sur une branche pour une journée Fils et Crayons.

Un oiseau sur une branche était l’ouvrage proposé lors des journées Fils et Crayons de mars. Il sera terminé à la fin de l’après-midi. C’est le défi de ces ateliers.

Je les anime avec bonheur depuis plusieurs années déjà. Nous passons la journée ensemble. A chaque fois, c’est le même plaisir, le même bonheur de se retrouver pour coudre. Le projet choisi, je prépare tout ce qu’il y a besoin pour le mener à terme.

Trouver le matériel nécessaire, terminer un ouvrage en une journée est parfois un défi. Mais rien n’est impossible à qui veut bien prendre le temps de réfléchir. Je n’aime pas ces journées de stage où il faut travailler toute seule chez soi pour finaliser le travail.

En mars, j’ai proposé de réaliser un oiseau sur une branche. Comment faire une branche? Quels matériaux peut-on utiliser? Quelle technique peut-on employer? Que de questions! J’ai fait quelques essais en m’inspirant de mes créations textiles. J’ai pu répondre à toutes ces questions. On peut se lancer!

Nous nous  appliquons, nous expérimentons, nous nous amusons, je suis là pour remettre sur le chemin si des difficultés apparaissent. Nous prenons le temps de bavarder, de manger ensemble autour d’un repas partagé.

Je vous montre les réalisations d’Evelyne et de Nicole. Je les félicite! Elles ont bien travaillé.

 

Un village breton.

Comment reconnaître un village breton? C’est la question que je me suis posée lors de mon dernier séjour en Bretagne.

Tous les villages se ressemblent, une église, la mairie, la salle des fêtes, une école parfois, des maisons anciennes et d’autres plus récentes. alors comment savoir que l’on est en Bretagne et pas ailleurs?

Il y a un calvaire, tout près de l’église. Pas très loin, on découvre une fontaine en pierre, parfois un lavoir. Puis, au détour d’une rue, des sculptures sont installées, crées par des artistes contemporains. Des rhododendrons, des camélias fleurissent les jardins. Les ajoncs et les genêts poussent le long des chemins de terre. Il y a bien sûr les maisons, les anciennes dans le cœur du village, et les plus récentes. Le ciel changeant, la couleur des pierres, le vert très présent dans le paysage, tout cela crée une ambiance particulière, reconnaissable.

Le village de Saint Allouestre n’est pas au bord de la mer. Ici, c’est la campagne. Des champs et de prés l’entourent. Un ruisseau, la Claie le traverse. Près de l’église, se trouve un calvaire. Non loin de là, il y a une fontaine et un lavoir. En ce moment, les rhododendrons et les camélias sont en fleurs. C’est un village breton!

J’aime les villages, tous les villages, dans toutes les régions de France. J’aime me promener dans leurs rues, découvrir leurs faces cachées, leurs petits secrets. C’est ma façon de comprendre un lieu, de m’y sentir bien.

Voyager, c’est être sur le chemin. C’est aussi s’arrêter, se promener, profiter de l’ambiance d’un lieu, prendre le temps de le découvrir.

Autour d’une couverture de livre.

Imaginer un ouvrage autour d’une couverture de livre, c’est le défi que nous a proposé Emilie, la bibliothécaire de notre village, suite au désherbage des rayonnages.

Elle avait un grand nombre de livres qu’elle ne pouvait pas garder. Elle a donc proposé à plusieurs associations de créer ce que l’on avait envie en intégrant une couverture de livre.

Avec le groupe de patchwork, nous avons répondu à son appel. Nous avons choisi la couverture qui nous parlait. A chacune a imaginé un ouvrage. Le résultat est étonnant. Tout le monde s’est pris au jeu. Cerise sur le gâteau, nos créations seront exposées à la bibliothèque dans le cadre du festival  » Génération Métamorphes » organisé par la communauté de communes  » entre Beauce et Perche ».

J’ai choisi un livre jeunesse que j’ai aimé, lu et relu avec mes élèves et mes petits-fils, « Grande Bouche » d’Antonin Louchard. J’ai gardé l’idée que les grenouilles mangent des mouches. Le plus difficile a été de faire de belles grosses mouches, bien dodues.

J’ai choisi un autre livre  » Les enfants de Noé » de  Jean Joubert. J’ai utilisé l’image de couverture pour la dupliquer tout autour avec des tissus teints tout doux. Ce n’est pas la même atmosphère mais cela a été tout aussi plaisant à réaliser.

Ce sont mes deux réalisations. il y en a beaucoup d’autres à découvrir à la bibliothèque de Fontaine la Guyon (Eure et Loir) du 24 février au 9 mars lors de l’exposition  » Les couvertures débordent ».

L’association Fontaine Loisirs Créatifs, l’atelier peinture de Familles Rurales et la maison de retraite ont participé à ce défi.  Je remercie Emilie de nous avoir proposé cette idée, imaginer ce que l’on avait envie autour d’une couverture de livre.