Des marque-pages pour un salon du livre!

Une nouvelle aventure: faire des marque-pages pour un salon du livre! C’est une chose que je n’aurai pas pensé possible.

La médiathèque de Saint Georges-sur-Eure ( Eure et Loir) organise son deuxième salon du livre le samedi 15 février. Sa responsable, Isabelle Royer, m’a proposé d’y participer en proposant des marque-pages. J’ai répondu favorablement à sa demande.  

Imaginer un marque-page est un exercice différent de tous les autres. La dimension est particulière, un rectangle, peu large et très long.  Trouver la bonne idée est le premier travail. Le plus souvent, j’utilise des tissus teints au soleil qui sont rebrodés.

Pour ce salon du livre, j’ai cherché des nouvelles idées. Si vous voulez découvrir ma toute dernière production, il faudra faire un détour par la médiathèque  » la lettre i » de Saint Georges-sur-Eure le samedi 15 février.

Bien sûr, je vous proposerai les marque-pages réalisés à partir de photos de mes ouvrages que vous connaissez peut-être déjà. Je les aime beaucoup. Ce sont des petits trésors, de jolis souvenirs d’ouvrages qui, parfois, ne m’appartiennent plus.

En janvier, l’année 2025 a commencé par une expérience nouvelle, un stage de deux jours avec un groupe qui souhaitait découvrir l’Art Textile. Ensemble, nous avons réalisé des tissages de bandes. C’était intensif, créatif, convivial, chaleureux. J’ai aimé le résultat de notre travail. Je suis prête à recommencer. En février, elle se poursuit par un salon du livre, tout va bien.

J’espère qu’il y aura d’autres salons, d’autres expositions, des ateliers de découverte. L’année ne fait que commencer, il y aura encore des surprises, des événements inattendus.

Retrouvez moi le samedi 15 février à Saint-Georges-sur-Eure, je serai présente toute la journée. De plus, vous pourrez découvrir des auteurs de notre région.

 

La villa Cavrois.

La villa Cavrois est un endroit magique, hors du temps. C’est une magnifique maison, presque un château construite au début du vingtième siècle à Croix près de Lille.

J’ai aimé cette ville et ses alentours. L’ambiance des rues, son histoire, ses monuments, nous allions de surprise en surprise.  La villa Cavrois reste mon plus beau souvenir.

Cette maison est étonnante par ses dimensions et sa modernité. Les intérieurs sont surprenants. C’est spacieux, fonctionnel, lumineux, ouvert sur les jardins. Les espaces, les pièces, les meubles, l’architecte Robert Mallet-Stevens a pensé à tout. Il a conçu une maison pour les besoins de ses habitants. J’aurai eu envie de m’y installer.

Dans le jardin, le miroir d’eau est un spectacle à lui tout seul. La villa se reflète exactement dans le canal qui le traverse. J’adore! Cela m’a paru presque irréel.

Les lignes droites des murs, leurs couleurs, les prouesses technologiques de cette maison, tout est étonnant, novateur. La rigueur du bâtiment ne nuit pas à son esthétisme. La maison est ouverte sur le jardin et il l’entoure avec bienveillance.

J’ai découvert l’architecture avec mes élèves lors d’ateliers animés par Jeanne Chausson. Depuis, je regarde les constructions d’un œil différent. J’en garde de très bons souvenirs. Nous avions travaillé sur les bâtiments de notre commune. Jeanne nous avait amené à découvrir ce qui était tout près de notre école. Une chapelle construite après la guerre 39/45 avait retenu son attention. J’y étais déjà entrée, j’aimais son atmosphère. Je ne m’étais jamais intéressée à son histoire.

J’aime visiter les villes, leur cathédrale, leurs monuments, marcher dans leurs rues. J’aime tout autant découvrir une chapelle perdue dans la campagne, un village blotti autour de son église. Découvrir comment vivent et ont vécu leurs habitants, c’est aussi comprendre le présent.

 

 

 

 

Un arbre, l’hiver.

Un arbre, l’hiver, c’est beau. Il découvre toute sa ramure, son ancrage dans le sol. Il paraît solide, indestructible. Et pourtant, il peut être fragile, être malade, abîmé par le temps. On l’oublie souvent, c’est un être vivant.

J’aime les arbres, tous les arbres. Ils ont été et restent une source d’inspiration pour mes créations textiles.

Commencée en 2024, une série « un arbre, quatre saisons » est en cours d’exécution. Même taille,  même tissu de fond, même forme d’arbre, seules les couleurs changeront. J’ai commencé par l’hiver.

Il y a quelques années, j’avais cousu un arbre en hiver. C’est une autre ambiance. J’ai repris la même technique pour le tronc de l’arbre , de petits rectangles cousus les uns à côté des autres avec des points avant. Pour le reste, tout a changé. Pourtant, je leur trouve un petit air de famille.

Un arbre, l’hiver, se découvre, se montre, il est tout nu. Je le trouve beau, magnifique. Les couleurs sont atténuées, les formes plus marquées.

Pour cette série « un arbre, quatre saisons », j’aime l’idée d’habiller mon arbre. Au printemps, il se couvrira de petites fleurs et de minuscules feuilles vertes. En été, les feuilles fonceront. En automne, elles deviendront jaune orangé avant de tomber.

J’ai commencé à travailler sur des séries l’an dernier en réalisant « Les gardiens de la Terre », trois arbres qui ont été exposés au salon Formes et Couleurs à Chartres l’an dernier. Pour 2025, je pense garder cette façon de faire. C’est très gratifiant, très motivant.

En ce début janvier, les arbres souffrent sous le vent, la pluie, le froid. Ils sont là, immobiles, font partie du paysage. On pourrait oublier que ce sont des êtres vivants qu’il faut protéger. En imaginant des arbres sur mes ouvrages, j’espère apporter ma pierre à leur protection et à leur respect.

 

2024, une année inoubliable!

Pour moi, l’année 2024 restera une année inoubliable, magique. Elle a été remplie d’expositions, de rencontres, de bonnes surprises.

Le mois de décembre est celui des bilans. On se retourne, on regarde sur ce qui s’est passé durant l’année écoulée. Parfois, on est surpris. C’est ce qui m’arrive aujourd’hui. 2024 est une année inoubliable.

En mars, le magazine de France Patchwork a publié un article sur mon travail. Isabelle Boitel a trouvé les mots justes, je me suis reconnue dans ce qu’elle a écrit. Elle avait aussi proposé des ouvrages à réaliser j’en avais écrit les tutos. J’espère qu’ils ont été utiles à toutes celles qui veulent oser l’Art Textile.

En juin, la bibliothèque de Tremblay-les-Villages a accueilli mes créations textiles dans sa toute nouvelle salle d’exposition. Puis, c’est à Cormainville que j’ai retrouvé Smaranda Bourgery pour une exposition d’ouvrages réalisés au fil du temps. C’était important d’être présente, c’était la dernière fois qu’elle organisait un événement d’Art Textile dans son village.

En Octobre, le salon Formes et Couleurs avait lieu à la Collégiale Saint-André à Chartres. J’y présentais une série de trois arbres « les gardiens de la Terre ». J’ai eu le bonheur immense de recevoir le prix Robert Aubry. J’étais déjà très heureuse de participer à ce salon, alors ce prix, c’était la cerise sur le gâteau, une reconnaissance de mon travail qui m’est allée droit au cœur.

En Novembre, c’est le village des métiers qui a ouvert ses portes pour une exposition inclusive. J’y ai participé avec enthousiasme.

En janvier, je ne savais pas que l’année 2024 allait être inoubliable, magique. Je vous en remercie!

Joyeux Noël et bonnes fêtes de fin d’année!

Préparer Noël.

Préparer Noël est une occupation très importante à la fin de l’année. Il faut s’organiser, ne pas se laisser dépasser par l’événement, choisir les décorations pour la maison, acheter les cadeaux pour chacun, prévoir les repas de fête.

Pour moi, Noël commence à me faire réfléchir dès le mois de novembre. C’est le moment de penser aux cartes que j’enverrai. J’en fais tous les ans et cela depuis très longtemps. Chaque année, la carte est différente. En 2023, j’avais cousu des cartes toutes bleues avec des sapins.

Certaines de mes amies ont, dans une boîte, une collection de mes cartes envoyées au fil des ans. Elles ne se connaissent pas, mais elles ont la même boîte et en parlent de la même façon. C’est très émouvant. C’est la preuve que c’est important pour elles et pour moi.

Des cartes, j’en ai fait beaucoup, depuis longtemps. J’aime les envoyer juste avant Noël. Une carte de vœux, c’est un signe, un petit message pour dire qu’on ne s’oublie pas, même si la vie nous a éloignés parfois.

   

 

 

 

 

 

 

 

Des sapins, des étoiles, des boules, parfois juste quelques fils entremêlés, pour créer une carte, il ne faut pas beaucoup de matériel, juste une idée et l’envie de dire qu’on ne s’oublie pas. Pour cette année, mes cartes sont prêtes à être envoyées. Je ne vous les montre pas, c’est une surprise pour ceux et celles qui les trouveront bientôt dans leur boîte aux lettres.

Préparer Noël est un moment important dans ces mois d’automne où le ciel est gris et le soleil absent. C’est se réconcilier avec la vie quand parfois elle nous malmène.

Le jardin sous la neige!

Le jardin sous la neige est magnifique! L’hiver est arrivé, il a neigé. Ce matin, tout brille, le soleil s’est montré et les paysages sont irréels.

Il y avait longtemps que la neige ne s’était invitée en novembre. D’un seul coup, tout est blanc. Je regarde le jardin de la fenêtre. Les arbres sont très beaux, les arbustes aussi. Sur la pelouse, on devine les traces du chat du voisin.

Un arbre a retenu mon attention, le figuier. Il n’a plus de feuilles depuis longtemps. La neige s’est installée sur ses branches. Il resplendit.

Cette année, au club de patchwork auquel j’appartiens nous travaillons sur les saisons. Chacune a le choix de faire ce qui lui plaît. Moi, bien sûr, j’ai décidé de coudre un arbre. Je viens de terminer mon panneau sur l’hiver. Ce n’est pas un arbre sous la neige, je n’y ai même pas pensé! Il est tout nu, sans feuilles, on ne voit que son tronc et ses branches.

Je trouve le jardin sous la neige, très beau, presque irréel. Je le regarde comme un spectacle. La neige, ce n’est pas mon truc. Elle aurait tendance à m’angoisser. En ce moment, elle disparaît et le paysage change doucement. Les arbustes se redressent, les feuilles du noisetier s’envolent, les oiseaux se montrent. La vie reprend son cours.

Bientôt, je sortirai de la maison, j’irai me promener dehors. Le froid ne me fait pas peur, j’ai appris à l’apprivoiser, à me couvrir et à profiter des bienfaits d’une sortie en hiver.

 

Une exposition inclusive.

Je participe à une exposition inclusive au village des métiers à Chartres. Elle n’est  pas ouverte au public, elle ne sera vue que par le personnel de l’entreprise. C’est une expérience nouvelle.

Je participe à la deuxième session de cette exposition. Le lieu est très clair, un long couloir blanc. C’est un lieu de passage et de détente pour le personnel. J’y retrouve des artistes que je connais, c’est sympathique, convivial.

J’y propose trois créations textiles: « Géométrie, « l’énergie de l’arbre » et « Rêves de fleurs ». Ce sont des œuvres que j’aime beaucoup. J’ai plaisir à les montrer.

Une exposition inclusive, c’est nouveau pour moi. L’expérience était tentante. Je ferai deux permanences. J’aime rencontrer les personnes, les écouter, leur parler de mon travail, échanger avec elles.

Il y a un temps de création, excitant et solitaire. Tous les jours ou presque, je réfléchis, je dessine, je choisis des tissus, des fils, je coupe, je couds, je brode, j’attache, je ficelle. Puis, vient le moment où il faut trouver des lieux d’exposition, monter des dossiers. Enfin, le moment que j’ai appris à aimer, l’exposition.

J’ai de la chance. Cette année, en juin, la bibliothèque de Tremblay-les-Villages (Eure et Loir) a organisé une exposition de mes créations textiles. En octobre, j’ai participé au salon formes et Couleurs à la Collégiale Saint André à Chartres (Eure et Loir). J’y ai reçu le prix Robert Aubry, j’étais très étonnée, ravie, heureuse. Ce fut un grand moment! Et maintenant, c’est l’exposition inclusive au village des métiers à Chartres. Que du bonheur!

 

 

Un salsifis en fleurs.

Avez-vous déjà vu un salsifis en fleurs? C’est étonnant, cela ressemble à une grosse fleur de pissenlit. On a envie de souffler dessus.

C’était au printemps, lors d’une visite des marais salants de Guérande. En attendant le guide, mon regard s’est attardé sur cette fleur étrange que je ne connaissais pas. Elle poussait le long d’une salorge, un hangar à sel.

Aujourd’hui, il fait gris, le brouillard ne s’est pas levé de la journée. Je suis enrhumée. Une mauvaise journée, quoi! En regardant des photos, j’ai retrouvé celles de notre séjour à La Turballe. Que du bonheur, de bons souvenirs! Il faisait beau, les paysages étaient superbes, la mer était tout à côté. Nous avons visité Nantes, marché sur la plage de La Baule, découvert les marais salants de Guérande et la Brière. Nous avons randonné sur les sentiers côtiers.

En revoyant cette photo, ce sont tous ces souvenirs qui sont revenus, qui m’ont fait oublié le temps gris de l’automne. Un salsifis en fleurs, c’est joyeux, pas banal, on pourrait ne pas le voir, le prendre pour une mauvaise herbe. J’aime beaucoup, lors de nos balades, découvrir des plantes, des fleurs que je ne connais pas. Autrefois, je cherchais leur nom  dans les livres. Maintenant, une photo, une application et hop! on a la réponse tout de suite.

Une photo, des souvenirs heureux , c’est une journée qui devient moins triste! Du coup, je supporte mieux le mauvais temps, la grisaille de ce mois de novembre.

Profiter des dernières roses du jardin est l’une de mes occupations préférées en ce moment. Il y en a peu, mais lorsque l’une d’elles se montre, je la cueille en bouton pour en profiter dans la maison. Il est important de ne pas se laisser aller à la mélancolie!

La saison des arbres, l’automne!

L’automne, c’est la saison des arbres, de tous les arbres. En cette saison, ils sont magnifiques, colorés. Leurs feuilles s’envolent, tombent. Rien n’est triste!

Il y a longtemps, j’ai brodé sur des feuilles mortes, ramassées au pied d’un arbre du jardin. C’était des feuilles de magnolia. J’avais utilisé du du fil noir. C’était difficile, il était impossible de se tromper, de piquer l’aiguille au mauvais endroit. J’ai aimé le résultat. Laurent les avait vernies et j’en avais fait un ouvrage « Magnolia ».

« Magnolia » a été exposé avec ses feuilles brodées. Puis, les feuilles sont devenues cassantes. Il a fallu le modifier. Mais comment faire pour lui garder son air automnal?

Aujourd’hui, « Magnolia » est beaucoup plus solide! Ses feuilles sont en tissu épais, rebrodé en piqué libre puis à la main pour la nervure centrale. Je l’aime bien dans sa nouvelle version!

L’automne, c’est la saison des arbres. Au fil du temps, leur troncs se découvrent, les branches aussi. les feuilles jonchent le sol. C’est le moment où des tas apparaissent au pied des arbres. Un jardinier est passé par là, il a ramassé les feuilles mortes. Elles les protégeront des rigueurs de l’hiver. Les oiseaux y trouveront de quoi se nourrir en hiver.

C’est aussi la saison où on trouve dans les haies de petites baies rouges, roses parfois. En cueillir quelques-unes, en faire un bouquet pour égayer la maison est un plaisir de l’automne.

L’automne, c’est aussi la pluie et le brouillard, le froid qui arrive. Ce sont de bonnes raisons pour retrouver mon atelier. Beaucoup de projets sont prêts, il faut les mettre en œuvre, trouver les bons tissus, les techniques à utiliser. Ce sont des moments que j’aime!  Bientôt,  je pourrai vous montrer  de nouvelles créations textiles!

Le salon Formes et Couleurs 2024.

Le salon Formes et Couleurs a ouvert ses portes. C’est à Chartres (Eure et Loir), à la Collégiale Saint André, du 04 au 13 octobre. J’ai le plaisir d’y exposer trois créations textiles, « les gardiens de la Terre ».

Lors du vernissage, j’ai eu la surprise et le bonheur immense de recevoir le prix Formes et Couleurs 2024. Ce fut une soirée riche en émotions.

C’est un grand honneur que de recevoir un prix dans un salon où se côtoient, peintres, sculpteurs, plasticiens. C’est mettre en avant l’Art Textile, c’est un grand pas pour ce moyen d’expression méconnu.

Je présente trois créations textiles lors de ce salon, trois arbres, un hêtre, un épicéa et un saule pleureur, qui, chacun à sa manière est gardien de la Terre.

J’aime les arbres, les regarder, les toucher, et les inventer. Cette série « les gardiens de la Terre » est né de l’envie de montrer leur importance dans notre vie. Ils sont là, présents, forts et fragiles à la fois.

J’étais très heureuse de participer au salon Formes et Couleurs 2024. Montrer mon travail au milieu d’autres artistes était important. Faire reconnaître l’Art Textile comme un art à part entière est une des missions que je m’étais donnée.

Alors, participer à ce salon et recevoir son prix est un bonheur qui ne s’exprime pas avec des mots. L’émotion m’a submergée. La reconnaissance que l’on a accordée à mon travail me rend très heureuse, très fière. Elle me donne, si besoin en était, la confirmation que faire découvrir l’Art Textile est essentiel et qu’il a sa place le monde des arts.

Je remercie l’association Formes et Couleurs de la place qu’elle m’a donnée lors du salon 2024, de ses encouragements et de son accueil.