Archives par mot-clé : art textile

Un arbre, l’hiver.

Un arbre, l’hiver, c’est beau. Il découvre toute sa ramure, son ancrage dans le sol. Il paraît solide, indestructible. Et pourtant, il peut être fragile, être malade, abîmé par le temps. On l’oublie souvent, c’est un être vivant.

J’aime les arbres, tous les arbres. Ils ont été et restent une source d’inspiration pour mes créations textiles.

Commencée en 2024, une série « un arbre, quatre saisons » est en cours d’exécution. Même taille,  même tissu de fond, même forme d’arbre, seules les couleurs changeront. J’ai commencé par l’hiver.

Il y a quelques années, j’avais cousu un arbre en hiver. C’est une autre ambiance. J’ai repris la même technique pour le tronc de l’arbre , de petits rectangles cousus les uns à côté des autres avec des points avant. Pour le reste, tout a changé. Pourtant, je leur trouve un petit air de famille.

Un arbre, l’hiver, se découvre, se montre, il est tout nu. Je le trouve beau, magnifique. Les couleurs sont atténuées, les formes plus marquées.

Pour cette série « un arbre, quatre saisons », j’aime l’idée d’habiller mon arbre. Au printemps, il se couvrira de petites fleurs et de minuscules feuilles vertes. En été, les feuilles fonceront. En automne, elles deviendront jaune orangé avant de tomber.

J’ai commencé à travailler sur des séries l’an dernier en réalisant « Les gardiens de la Terre », trois arbres qui ont été exposés au salon Formes et Couleurs à Chartres l’an dernier. Pour 2025, je pense garder cette façon de faire. C’est très gratifiant, très motivant.

En ce début janvier, les arbres souffrent sous le vent, la pluie, le froid. Ils sont là, immobiles, font partie du paysage. On pourrait oublier que ce sont des êtres vivants qu’il faut protéger. En imaginant des arbres sur mes ouvrages, j’espère apporter ma pierre à leur protection et à leur respect.

 

2024, une année inoubliable!

Pour moi, l’année 2024 restera une année inoubliable, magique. Elle a été remplie d’expositions, de rencontres, de bonnes surprises.

Le mois de décembre est celui des bilans. On se retourne, on regarde sur ce qui s’est passé durant l’année écoulée. Parfois, on est surpris. C’est ce qui m’arrive aujourd’hui. 2024 est une année inoubliable.

En mars, le magazine de France Patchwork a publié un article sur mon travail. Isabelle Boitel a trouvé les mots justes, je me suis reconnue dans ce qu’elle a écrit. Elle avait aussi proposé des ouvrages à réaliser j’en avais écrit les tutos. J’espère qu’ils ont été utiles à toutes celles qui veulent oser l’Art Textile.

En juin, la bibliothèque de Tremblay-les-Villages a accueilli mes créations textiles dans sa toute nouvelle salle d’exposition. Puis, c’est à Cormainville que j’ai retrouvé Smaranda Bourgery pour une exposition d’ouvrages réalisés au fil du temps. C’était important d’être présente, c’était la dernière fois qu’elle organisait un événement d’Art Textile dans son village.

En Octobre, le salon Formes et Couleurs avait lieu à la Collégiale Saint-André à Chartres. J’y présentais une série de trois arbres « les gardiens de la Terre ». J’ai eu le bonheur immense de recevoir le prix Robert Aubry. J’étais déjà très heureuse de participer à ce salon, alors ce prix, c’était la cerise sur le gâteau, une reconnaissance de mon travail qui m’est allée droit au cœur.

En Novembre, c’est le village des métiers qui a ouvert ses portes pour une exposition inclusive. J’y ai participé avec enthousiasme.

En janvier, je ne savais pas que l’année 2024 allait être inoubliable, magique. Je vous en remercie!

Joyeux Noël et bonnes fêtes de fin d’année!

Préparer Noël.

Préparer Noël est une occupation très importante à la fin de l’année. Il faut s’organiser, ne pas se laisser dépasser par l’événement, choisir les décorations pour la maison, acheter les cadeaux pour chacun, prévoir les repas de fête.

Pour moi, Noël commence à me faire réfléchir dès le mois de novembre. C’est le moment de penser aux cartes que j’enverrai. J’en fais tous les ans et cela depuis très longtemps. Chaque année, la carte est différente. En 2023, j’avais cousu des cartes toutes bleues avec des sapins.

Certaines de mes amies ont, dans une boîte, une collection de mes cartes envoyées au fil des ans. Elles ne se connaissent pas, mais elles ont la même boîte et en parlent de la même façon. C’est très émouvant. C’est la preuve que c’est important pour elles et pour moi.

Des cartes, j’en ai fait beaucoup, depuis longtemps. J’aime les envoyer juste avant Noël. Une carte de vœux, c’est un signe, un petit message pour dire qu’on ne s’oublie pas, même si la vie nous a éloignés parfois.

   

 

 

 

 

 

 

 

Des sapins, des étoiles, des boules, parfois juste quelques fils entremêlés, pour créer une carte, il ne faut pas beaucoup de matériel, juste une idée et l’envie de dire qu’on ne s’oublie pas. Pour cette année, mes cartes sont prêtes à être envoyées. Je ne vous les montre pas, c’est une surprise pour ceux et celles qui les trouveront bientôt dans leur boîte aux lettres.

Préparer Noël est un moment important dans ces mois d’automne où le ciel est gris et le soleil absent. C’est se réconcilier avec la vie quand parfois elle nous malmène.

Une exposition inclusive.

Je participe à une exposition inclusive au village des métiers à Chartres. Elle n’est  pas ouverte au public, elle ne sera vue que par le personnel de l’entreprise. C’est une expérience nouvelle.

Je participe à la deuxième session de cette exposition. Le lieu est très clair, un long couloir blanc. C’est un lieu de passage et de détente pour le personnel. J’y retrouve des artistes que je connais, c’est sympathique, convivial.

J’y propose trois créations textiles: « Géométrie, « l’énergie de l’arbre » et « Rêves de fleurs ». Ce sont des œuvres que j’aime beaucoup. J’ai plaisir à les montrer.

Une exposition inclusive, c’est nouveau pour moi. L’expérience était tentante. Je ferai deux permanences. J’aime rencontrer les personnes, les écouter, leur parler de mon travail, échanger avec elles.

Il y a un temps de création, excitant et solitaire. Tous les jours ou presque, je réfléchis, je dessine, je choisis des tissus, des fils, je coupe, je couds, je brode, j’attache, je ficelle. Puis, vient le moment où il faut trouver des lieux d’exposition, monter des dossiers. Enfin, le moment que j’ai appris à aimer, l’exposition.

J’ai de la chance. Cette année, en juin, la bibliothèque de Tremblay-les-Villages (Eure et Loir) a organisé une exposition de mes créations textiles. En octobre, j’ai participé au salon formes et Couleurs à la Collégiale Saint André à Chartres (Eure et Loir). J’y ai reçu le prix Robert Aubry, j’étais très étonnée, ravie, heureuse. Ce fut un grand moment! Et maintenant, c’est l’exposition inclusive au village des métiers à Chartres. Que du bonheur!

 

 

La saison des arbres, l’automne!

L’automne, c’est la saison des arbres, de tous les arbres. En cette saison, ils sont magnifiques, colorés. Leurs feuilles s’envolent, tombent. Rien n’est triste!

Il y a longtemps, j’ai brodé sur des feuilles mortes, ramassées au pied d’un arbre du jardin. C’était des feuilles de magnolia. J’avais utilisé du du fil noir. C’était difficile, il était impossible de se tromper, de piquer l’aiguille au mauvais endroit. J’ai aimé le résultat. Laurent les avait vernies et j’en avais fait un ouvrage « Magnolia ».

« Magnolia » a été exposé avec ses feuilles brodées. Puis, les feuilles sont devenues cassantes. Il a fallu le modifier. Mais comment faire pour lui garder son air automnal?

Aujourd’hui, « Magnolia » est beaucoup plus solide! Ses feuilles sont en tissu épais, rebrodé en piqué libre puis à la main pour la nervure centrale. Je l’aime bien dans sa nouvelle version!

L’automne, c’est la saison des arbres. Au fil du temps, leur troncs se découvrent, les branches aussi. les feuilles jonchent le sol. C’est le moment où des tas apparaissent au pied des arbres. Un jardinier est passé par là, il a ramassé les feuilles mortes. Elles les protégeront des rigueurs de l’hiver. Les oiseaux y trouveront de quoi se nourrir en hiver.

C’est aussi la saison où on trouve dans les haies de petites baies rouges, roses parfois. En cueillir quelques-unes, en faire un bouquet pour égayer la maison est un plaisir de l’automne.

L’automne, c’est aussi la pluie et le brouillard, le froid qui arrive. Ce sont de bonnes raisons pour retrouver mon atelier. Beaucoup de projets sont prêts, il faut les mettre en œuvre, trouver les bons tissus, les techniques à utiliser. Ce sont des moments que j’aime!  Bientôt,  je pourrai vous montrer  de nouvelles créations textiles!

Le salon Formes et Couleurs 2024.

Le salon Formes et Couleurs a ouvert ses portes. C’est à Chartres (Eure et Loir), à la Collégiale Saint André, du 04 au 13 octobre. J’ai le plaisir d’y exposer trois créations textiles, « les gardiens de la Terre ».

Lors du vernissage, j’ai eu la surprise et le bonheur immense de recevoir le prix Formes et Couleurs 2024. Ce fut une soirée riche en émotions.

C’est un grand honneur que de recevoir un prix dans un salon où se côtoient, peintres, sculpteurs, plasticiens. C’est mettre en avant l’Art Textile, c’est un grand pas pour ce moyen d’expression méconnu.

Je présente trois créations textiles lors de ce salon, trois arbres, un hêtre, un épicéa et un saule pleureur, qui, chacun à sa manière est gardien de la Terre.

J’aime les arbres, les regarder, les toucher, et les inventer. Cette série « les gardiens de la Terre » est né de l’envie de montrer leur importance dans notre vie. Ils sont là, présents, forts et fragiles à la fois.

J’étais très heureuse de participer au salon Formes et Couleurs 2024. Montrer mon travail au milieu d’autres artistes était important. Faire reconnaître l’Art Textile comme un art à part entière est une des missions que je m’étais donnée.

Alors, participer à ce salon et recevoir son prix est un bonheur qui ne s’exprime pas avec des mots. L’émotion m’a submergée. La reconnaissance que l’on a accordée à mon travail me rend très heureuse, très fière. Elle me donne, si besoin en était, la confirmation que faire découvrir l’Art Textile est essentiel et qu’il a sa place le monde des arts.

Je remercie l’association Formes et Couleurs de la place qu’elle m’a donnée lors du salon 2024, de ses encouragements et de son accueil.

J’aime les fleurs!

J’aime les fleurs dans le jardin, le long des chemins, dans les bois. Je les aime aussi quand elles entrent dans la maison. Un bouquet sur le coin du buffet et tout va bien.

J’aime les fleurs! Je ne les cultive pas, je ne les cueille pas. Je les regarde, je les photographie parfois, je les couds très souvent. Les fleurs qui entrent dans la maison sont celles qu’on offre. C’est un grand bonheur que de recevoir un bouquet.

J’aime m’inspirer de leurs formes, de leurs couleurs. J’en invente souvent, de toutes sortes. Je cherche des façons nouvelles de leur donner vie dans mes ouvrages.

Je n’ai pas de vase bleu. Pourtant, il est fréquent que les bouquets que je crée sont dans un vase bleu. Ce serait comme un lien entre eux. Voici le dernier, juste pour se remettre en route.

Lors de l’exposition au garage à brouettes à Courville sur Eure, j’avais offert un tableau au Foyer Gérard Vivien. C’était un vase bleu.

J’aime les fleurs! J’en ai cousu beaucoup, de toutes les couleurs, de toutes les formes, avec des tissus très différents. A chaque fois, c’est la même émotion, le même plaisir.

Alors, un vase, un parterre, juste un coquelicot, l’essentiel est de prendre plaisir à créer! Il y a toujours quelque chose à inventer, le champ d’action est infini.

J’ai retrouvé dans ce blog des photos de créations textiles sur le thème des fleurs. Elles sont toutes différentes, elles restent toutes des moments de plaisir et de partage.

Les fleurs, je les adore! J’aime aussi les arbres, tous les arbres. J’en couds aussi. En Octobre, à Chartres, j’ai le plaisir de vous en montrer au salon Formes et Couleurs. C’est une série de trois arbres appelée « Les gardiens de la Terre ». Je vous en parle bientôt.

Septembre frappe à la porte.

Septembre frappe à la porte, l’été se termine. dehors, le ciel est gris, il pleut, la rentrée est pour bientôt.

Bien sûr, je ne vais plus à l’école, mais le début du mois de septembre me fait toujours le même effet. Il faut se remettre en route. On parle autour de moi, expositions, projets pour l’année…

Je n’ai pas beaucoup cousu.  J’ai fait des essais, j’ai réfléchi à des projets, J’ai lu, peut-être un peu trop. J’ai joué avec mes petits-enfants. Le temps a passé et je ne m’en suis pas aperçu. L’été se termine et septembre arrive. Mon agenda se remplit doucement.

Alors, pour fêter cette rentrée, je vous montre ma dernière création « des fleurs blanches », elle sera certainement suivi d’autres fleurs, des jaunes, des roses, des bleus… J’aurai envie d’un bouquet où chaque ouvrage aurait sa place.

Septembre frappe à la porte, l’été se termine, les projets s’installeront tout au long de l’année. Mais à n’en pas douter, mes journées seront partagées entre couture et broderie, randonnées, lecture, expositions, petits-enfants et… je ne sais pas encore quoi. La vie est une aventure qui s’écrit chaque jour.

Bonne rentrée à tous et à bientôt! 

 

Un moulin qui n’existe pas, « Tiss’Eole ».

C’est un moulin qui n’existe pas, « Tiss’Eole » est une tenture faite il y a quelque temps. C’est un moulin comme je l’imagine quand on chante « Meunier, tu dors, ton moulin va trop vite » avec des enfants.

Il a tout ce que possède un moulin, une tour ronde et des ailes, quatre ailes.  On imagine le vent qui souffle pour les faire tourner. On en est sûr, c’est un moulin.

Ici, tout était parti de tissages que j’avais faits sans vraiment savoir comment je les utiliserai. En jouant avec les branches tissées, l’idée des ailes d’un moulin est apparue. Il faut imaginer la tour, en haut d’une colline, bien sûr. C’est décidé, ses murs seront en voilages. Il reste le fond de l’ouvrage, j’utilise des tissus d’ameublement cuivrés. Il reste encore beaucoup de travail, le moulin prend forme. Les rubans s’envolent et ses ailes tournent. C’est Pauline qui trouvera le nom de cette tenture, ce sera « Tiss’Eole ».

« Tiss’Eole », c’est un moulin qui n’existe pas. On ne peut pas le voir au détour d’un chemin. J’aime l’Art Textile pour cela. Je peux imaginer, créer; mettre en forme les images qui trottent dans ma tête. J’ai beaucoup de liberté dans ce que je couds.

Trouver les matériaux et les techniques qui conviennent est parfois long, laborieux. Il faut faire des essais, coudre puis découdre, recommencer, jusqu’au moment où tout est en place. L’idée se matérialise. Elle devient tenture ou tableau, elle est fidèle à ce que je voulais faire.

Après un mois de Juin chargé, je m’installe dans mes quartiers d’été. Du repos, de la lecture, un peu de randonnées, des moments privilégiés avec nos petits-enfants et de l’Art Textile sont au programme des deux mois qui viennent. Il faudra aussi réfléchir aux projets de la rentrée.

Je vous souhaite un bel été!

 

 

 

Tisser sur une branche.

J’aime tisser sur une branche, une branche qui me sert de métier. C’est une activité qui me relie à la nature et aux arbres.

L’exposition à Tremblay-les-Villages (Eure et Loir) a fermé ses portes. L’aventure a été belle, elle a été l’occasion de rencontres, d’ateliers découvertes. Mon désir de faire découvrir l’Art Textile a été comblé. Maintenant, il faut écrire une autre page de mon histoire textile.

Le tissage de branches fait partie des techniques que j’utilise quelquefois. Lors de la dernière journée Fils et Crayons, nous l’avons expérimentée toutes ensemble. Du coup, je m’y suis remise. Le plus difficile est de mettre en valeur les branches tissées. J’ai choisi de les planter dans un morceau de bois que Laurent avait préparé. Les tissages deviennent des objets en volume, presque des sculptures.

D’autres fois, je les ai cousues sur un fond en tissu. A chaque fois , le rendu est différent.

J’aime ce moment où il faut chercher dans le jardin une branche, un morceau de bois qui va être intégrer dans un ouvrage. J’aime tisser, c’est long, très long, parfois difficile, ça m’apporte un calme, une joie que je ne sais pas décrire.

Dans mes ouvrages, je mêle souvent plusieurs techniques. Cela se fait le plus souvent par hasard. Je cherche la façon la plus judicieuse de donner forme à une idée. Tisser sur une branche, faire fondre du plastique, broder une feuille, coudre des galets… tout peut s’intégrer dans une création à condition d’y avoir réfléchi.

Bientôt, à Cormainville (Eure et Loir), Smaranda Bourgery organisera une grande exposition, la dernière a-t-elle dit.  Je serai de la fête. Ce sera le dernier week-end de juin le samedi 29 et le dimanche 30 juin. C’est une occasion unique à ne pas rater! Je vous en reparlerai.